ADEN 1073 Nutrition, inflammation et microbiotagut-brain axis

Nos axes de recherche

Axe Microbiote-Intestin-Cerveau & Physiopathologie

Troubles du Comportement Alimentaire (TCA)

Nos travaux ont permis de mettre en évidence, dans des modèles pré-cliniques d’Anorexie, la présence d’une dysbiose intestinale ainsi que d’une altération du protéome et du métabolome de différents organes périphériques (intestin, foie, sang) et centraux (hypothalamus).

Nous souhaitons maintenant comprendre le rôle des interactions entre le microbiote intestinal et l’hôte dans :

Nous utilisons pour cela différentes approches de modulation de la composition du microbiote, et notamment le transfert de microbiote fécal à partir de biocollections de patients souffrant de TCA recrutés au CHU de Rouen.


Troubles Fonctionnels Intestinaux (TFI)

Nous menons l’exploration des TFI pour des études des mécanismes physiopathologiques. Nous avons montré, grâce à une de nos cohortes de patients atteints du syndrome de l’intestin irritable SII, recrutés au CHU de Rouen, qu’une micro-inflammation et un excès de fermentation dû à une malabsorption du fructose pouvaient déclencher une hypersensibilité viscérale. Nous avons également démontré que le SII était associé à une altération de la perméabilité intestinale.

Nous souhaitons poursuivre ces travaux en nous focalisant sur l’étude de la fonction de barrière intestinale et de l’activité de sécrétion des cellules entéroendocrines dans des modèles pré-cliniques de SII, en nous focalisant plus particulièrement sur le rôle des altérations du métabolome intestinal.

Nous cherchons également à développer et à mettre au point des explorations innovantes permettant de décrire les différents mécanismes physiopathologiques responsables de TFI (Endo-FLIP, manométrie haute-résolution du grêle et du colon)


Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI)

Les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) sont souvent associées à l’apparition d’une fibrose intestinale et la formation de sténoses. Il n’existe actuellement aucune thérapie spécifique pour prévenir ou inhiber la fibrose intestinale, ce qui constitue donc un défi thérapeutique majeur. Nous avons récemment initié un projet sur l’implication potentielle du récepteur minéralocorticoïde (MR) dans l’apparition de la fibrose intestinale. Un rôle critique d’une nouvelle cible modulée par le MR, la NGAL (Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin ou lipocaline-2), dans les processus pro-inflammatoires et pro-fibrotiques induits par les minéralocorticoïdes a été récemment décrit. Nous étudions actuellement si la NGAL est impliquée dans le développement de la colite chronique et si elle est une cible en aval de la RM favorisant l’inflammation et la fibrose.

En parallèle, nous avons pu identifier une nouvelle famille de métabolites, produits par les bactéries du microbiote intestinal, possédant des propriétés anti-inflammatoires. Le potentiel thérapeutique de ces molécules est actuellement en cours d’étude au laboratoire.